Francisco VILAR, † en 1827
    et Marie MAGNERES

Arrière-grands-parents de Pauline REIG,

grand-mère de Claude
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Les archives du cousin Henri VILAR (1881 – 1967) font remonter au 14ème siècle les souvenirs de la famille VILAR (voir la généalogie établie de la main de Henri VILAR). 


Généalogie des Vilar, jusqu'à Francisco Vilar, de la main de Henri Vilar


(détails) les 8 enfants vivants de Francisco Vilar (écrite aussi par Henri Vilar)

Narration par Henri Vilar, transcrite par Claude:
"Le premier des Vilar - catalan espagnol - est arrivé en Catalogne française - sans doute un cadet de famille - avec l'armée espagnole (après Louis XI) pour reprendre la Catalogne. Le 1er de ce nom est Guillaume Vilar. il a épousé une jeune fille d'Arles-sur-Tech, Esmiranda, et a fait souche. Beaucoup de VILAR ont été notaires.
La Catalogne devint française sous Richelieu.


Le grand-père de Francisco : Joseph VILAR  +1718, avait un titre de baronnet, acheté avec la terre, il était seigneur et propriétaire du terroir de Nidoledes, seigneur de Ruinagué, propriétaire à Céret, Arles, St-Jean-Pied-de-Port, Boulou,
Maurellas, Tressere et Reynes.

Il s'est marié une première fois avec Marie CAMPANYO et en seconde noces avec une autre Marie CAMPANYO, veuve. 
Joseph et sa seconde femme moururent le 2 mai 1718, après avoir bu de l'eau du Tech, empoisonnée par la pêche. Ils sont enterrés au pied de l'autel des Roses
à l'église de Céret.

A la Révolution Francisco VILAR (leur petit-fils) et son épouse ont du abandonner leur titre Vilar de Nidolede, acheter à Laroque un magasin d'étoffes (il existe encore, et est bien modeste ). De la est venue la phrase catalane, dite par Pauline Rougier ma grand mère, dite en langue catalane très rocailleuse: "de Baronne soussus devenous marchands de mocadouns" ("Le baron est devenu marchand de mouchoirs")
Quant aux terres de l'autre côté du Tech et du Boulou, elles semblent aujourd'hui bien abandonnées et Granie dit qu'elle n'a pu vu les ruines du château fort."


Francisco VILAR, marié en (en 1858 ? ) à Marie MAGNERES a eu 13 enfants (plusieurs sont morts écrasés par un grenier à blé effondré sur leur maison), 8 ont vécus:

 

Les 8 enfants de Francisco Vilar:

           1 -  François VILAR +1870, grand-père de Pauline REIG . Voir la page 36 qui leur est consacrée
        

           2 -  Pierre Vilar , épouse Antonetto, à Laroque  

           3 -  Paul Vilar , à Laroque, 4 enfants : Théophile, Charles, Adèle, Emile

           4 -  André Vilar, avocat à Prades, 3 enfants: Joséphine, Paul, Edouard.

Ce dernier, le sénateur radical Edouard VILAR (1847-1930), a épousé sa nièce Caroline REIG, et dont le petit-fils Henri VILAR (1881-1969 )

Edouard Vilar a eu 2 enfants: André Vilar et Henri Vilar (1881-1967 ou 69), de Laroque.

Le fils de Henri VILAR et de Laurence Piot ou Prat: Max Vilar, né en 1908, a eu 3 enfants de son mariage avec Jeanne Puech: Jacques *1930, Charles *1938 (enfants: Laurence, Pierre et ?), Paul *1945, tous installés à Montesquieu (Laroque) où Claude et Yves leur ont rendu visite avec Grannie vers 1980.


Lettre de l'oncle Henri Vilar à Maurice Rougier, après le mariage de Claude


 
 
détails Paul Vilar, en 1983 au mariage de Frédéric

 

 

 


















Les notes de Paulette FAZEMBAT

" Anecdotes, famille VILAR-VASSAL :
Edouard VILAR, cousin germain de Marie VILAR, épouse REIG, a épousé Caroline REIG, sœur de Pauline, qui était sa nièce à la mode de Bretagne. Il était avocat et a été élu sénateur après une campagne financée par son beau-père. C'était un humaniste qui parlait le grec comme le latin. Son père était avoué, et lorsqu'il y avait foire, distribuait de l'argent de poche à ses enfants, et quand cet argent était épuisé, n'en donnait d'autre qu'après récitation de vers latins !
Paul VILAR, le frère d'Edouard, en jouant au billard alors qu'il avait 14 ans, a troué le drap du dit billard, que son père a fait remplacer, mais avec le drap troué, il a fait tailler à son fils un costume qu'il l'a obligé à porter, ceci en guise de punition!
Quand Lucie était pensionnaire à Saint-Denis (à la Légion d’honneur ), Edouard VILAR qui était son parrain, venait la voir et lui portait des gâteaux. "


le sénateur Edouard VILAR et sa femme Caroline REIG



Après le décès de Henri Vilar

 

 

 

 

 

 

Quelques souvenirs de Claude Rougier :

"Les VILAR de Montesquieu (Pyrénées Orientales)

Les VILAR sont alliés à la famille doublement, puisque Edouard VILAR épousa en 1881 Caroline REIG, sa cousine (et sœur de Pauline REIG). Leur fils Henri VILAR (1881-1969, épousa Laurence PRAT (ou PIOT ?)+1972, et il était cousin germain de mon père Maurice ROUGIER. Les deux cousins s'entendaient bien et les familles sont restées amies. Max, leur fils unique, avait une malformation du palais, il épousa Jeanne PUECH.
Montesquieu a été construit au siècle précédent autour  de terres appartenant à la famille…, une installation moderne de vinification fait partie de la propriété - ainsi qu'un petit pavillon où Henri avait une bibliothèque et faisait de la musique -, il résidait le plus souvent à Prades  (où il connaissait bien Pablo CASALS ).

Un de leur fils, Paul, (né en 1945), en service militaire à Reims, est venu à Dampierre. Il a assisté avec Jeanne, sa mère, au mariage de Frédéric à Marseille et nous avons été leur rendre visite avec Granie  en 1979. Ils ont transformé les alentours de leur maison en camping l'été (camping San Christo à Argelès). Ce sont eux qui seuls sont restés en Catalogne.

L'aîné des fils, Charles (né en 1938), épousa Janine VAYSSE  (3 enfants) et réside à Perpignan (est spécialisé dans le droit). Le plus jeune Jacques est né en 1950.



(détails) En janvier 1955, Charles Vilar 16 ans, Paul Vilar 10 ans et Jacques Vilar 5 ans

"Henri VILAR, après 1945, pour raisons politiques, se réfugia à Gerde (il était interdit de séjour dans les Pyrénées Orientales) près de Bagnères-de-Bigorre - dans la maison laissée en héritage par tante Henriette, en indivision entre les 11 frères et sœurs REIG. Cette maison était haut perchée, bâtie sur une très ancienne construction (il restait un débris de tour et une muraille). Il fallait aller chercher l'eau à la fontaine du village.

C'était une merveilleuse maison où nous avons passé de longues vacances d'été avec grand-mère ROUGIER, mes tantes Lucie et Louise, mes cousines Paulette, Jacqueline, et leur famille, à l'époque où la succession n'était pas liquidée, et ce fut non sans problème car l'une des héritières habitait l'Espagne"


faire-part du mariage de Charles Vilar, petit fils de Henri Vilar, le 20 décembre 1962

          5 - Baselice Vilar, épouse Sorsôlablau (?)

          6 - Marguerite, épouse Vaquer à Barxès (?)

          7 - Françoise, épouse Montariol, à Laroque

          8 - Marie, épouse Duron, à St-Laurent 

 

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