Jacques REIG

Marie VILAR
portrait chez Paulette

Marie VILAR

(détails)
peut-être Marie Vilar, la mère de Pauline Reig, ou
une de ses tantes
Gerdes et la maison de
Tante Henriette Reig-Ménestrel (marquée d'une croix
à gauche)

(détails)

(détails

lettre de Henri Reig, envoyée d'Argentine à son
beau-frère Louis Rougier, officier du Génie
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Jacques
REIG, né en 1812
et
Marie VILAR, née vers 1826, décédée
vers 1913 à 87 ans
parents
de Pauline REIG, grand-mère de Claude
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Jacques REIG
est né en 1812 au mas REIG de Banyuls,
fils aîné de Michel
REIG, armateur et propriétaire foncier, et de
Marie BONNET.
Il a d’abord été
élevé au mas, puis il s’est installé dans la
grande maison construite par son père, place Castellane à
Port-Vendres, maison dont il a hérité.
Vers 1840, il s'est marié
avec Marie VILAR, (1826-1913) fille de François
VILAR, notaire à Perpignan.
Ils ont eu 12 enfants.
Le tombeau des REIG est à
Port-Vendres : chapelle entourée de grilles dans le vieux
cimetière. Il est toujours utilisé par les REIG d’Arles-sur-Tech.
Propos de Paulette
FAZEMBAT, tenus de sa mère Lucie
ROUGIER, sur la famille REIG :
"Le père de
Pauline REIG-ROUGIER avait une grosse fortune en argent et
vignobles. Au moment du phylloxéra, tous ses vignobles ont
été perdus. Il a joué à la Bourse
pour se refaire une fortune et a tout perdu.
Toutes ses filles ont été
élevées au Sacré-Cœur et ses fils à
Sorrèze chez les Dominicains. Les 12 enfants du couple
ont été élevés à Port-Vendres
et Pauline REIG (épouse
Louis ROUGIER) se souvient de sa jeunesse: elle racontait à
Claude les mauvais coups que les frères et sœurs inventaient.
Ils étaient ainsi montés sur les toits sonner la cloche
Saint-Michel, mais quelle raclée en redescendant!"
Les 12 enfants de Jacques Reig et Marie Vilar:
Pauline raconte que ses frères
et sœurs ont eu plus ou moins de chances dans la vie :
Souvenirs de Claude: "Et que sont devenus
tous les frères et soeurs de ma grand mère, d'abord
que de noms charmants: Michel, Marie, Caroline, Jeanne, Claire,
Jacques, Emma, Pauline, Henriette, Henri, Joseph, Lucie...."
1 - Michel REIG est resté
sans postérité
Claude : "Michel, l'aîné,
(on lui a donné le nom du grand-père qui a fait construire
la maison de Port-Vendres de la place Castellane) est mort sans
descendance"
2 - Claude : "Marie REIG
est morte à 18 ans , ou 12 ans ?"
3 - Claude : Caroline
REIG épousa son cousin (oncle)
Edouard VILAR qui
devint sénateur et qui est la seule branche qui ait laissé
actuellement des descendants et soit restés au pays,
dont Claude connaissait les descendants à Montesquieu.
4 - Jeanne REIG est décédée
à 10 ans
5 - Claire REIG est décédée
à 10 ans
6 - Jacques REIG s’est
marié 3 fois et à eu 3 enfants.
Claude : " Jacques - c'est un nom qui
porte malchance; il parait que tous les Jacques tournaient mal.
Il voulut préparer Polytechnique car il avait fait de bonnes
études. Mais son père n'était guère
d'accord. Ne fallait-il pas rester sur les propriétés.
Puis il eut la fièvre typhoïde.. et depuis ce n'était
pas épatant. Il se maria 3 fois - ce fut la grand mère
de Jacques qui éleva les enfants du 2ème mariage.
La 3ème fois avec une femme qui avait un enfant, et il la
battait. Il faisait des scènes à sa mère pour
lui soutirer de l'argent. Il mourut à 65 ans.. de ses enfants
, j'ai connu Marguerite Breuil qui habitait Grenoble et était
mariée à un pharmacien (elle avait un terrible accent
catalan)".
Propos recueillis par
Paulette FAZEMBAT, tenus de sa mère Lucie ROUGIER :
« Jacques REIG, autre frère
de Pauline REIG, s’est présenté plusieurs fois à
Polytechnique sans succès. Il s’est marié 2 fois et,
de naturel instable, a pratiquement abandonné ses fils et
filles.
Enfant gâté, quand
il allait voir sa mère qui, âgée, habitait alors
chez sa fille Pauline, on enfermait à clef la dite mère
dans «les cabinets» et on lui disait que celle-ci était
partie à Laroque, ceci afin d’éviter qu’il ne lui
soutire encore de l’argent. Mauvais sujet ! »
7 - Claude : "Emma REIG
morte à 40 ans - quel
malheur - folle"
8 - Claude : Pauline
REIG, née en 1859, morte en 1956 (faites
le compte, 97 ans, je vous ai raconté son histoire),
a épousé le futur Général
Louis ROUGIER, c’est la grand-mère de Claude.
Propos de Paulette FAZEMBAT,
tenus de sa mère Lucie ROUGIER :
«« Les futurs gendres
devaient choisir en épousant ses filles entre une rente et
une dot ; Le Capitaine ROUGIER a choisi la rente et avec la ruine
de son beau-père s’est retrouvé sans argent. Il est
alors parti en Afrique où il a fait merveille, comme on sait
».
9 -Claude: "Henriette REIG,
si sourde, qui a laissé tant de souvenirs un peu tristes
à Gerde, Henriette avait failli se marier avec Joffre - .
C'est son beau-frère Louis qui la lui avait présenté,
mais le père de Joffre était tonnelier, elle refusa.
Elle lui préféra Ménestrel, officier de Marine
(commissaire de la marine ?). Son jeune époux
mourut de la tuberculose et son fils Charles fut tué à
Salonique pendant la guerre. Il lui restait sa fille Luce. Il y
a de si joli photos d'elle et des petites lettres charmantes qu'elle
écrivait petite fille à son cousin Maurice. Elle devint
folle. Henriette se retira avec Luce près de Bagnères-de-Bigorre
dans une vieille maison en haut d'une colline à Gerde. Elle
avait pris des gardes qu'elle logeait dans des communs. Et Luce
mourut à 36 ans. Oui, Henriette n'avait pas eu de chance.
J'ai souvent pensé à elle, car nous avons passé
plusieurs étés à Gerde autour de ma grand mère
à l'époque où cette maison était en
indivision par héritage des 11 frères et soeurs survivants."
(voir
la lettre
de Marie VILAR écrite à 85 ans à
sa fille Henriette, le 26 mai 1911)

(détails)
Lettre du 26 mai 1911, écrite par Marie Vilar à
sa fille Henriette Reig, épouse Ménestrel
Souvenirs
de Claude :
"Henri VILAR, après 1945, pour raisons politiques,
se réfugia à Gerde
(il était interdit de séjour dans les Pyrénées
Orientales) près de Bagnères-de-Bigorre
- dans la maison laissée en héritage par
tante Henriette, en indivision entre les 11 frères
et sœurs REIG. Cette maison était haut perchée,
bâtie sur une très ancienne construction (il
restait un débris de tour et une muraille). Il fallait
aller chercher l'eau à la fontaine du village.
C'était une merveilleuse maison où nous avons
passé de longues vacances d'été avec
grand-mère ROUGIER, mes tantes Lucie et Louise, mes
cousines Paulette, Jacqueline et leur famille, à
l'époque où la succession n'était pas
liquidée, et ce fut non sans problème car
l'une des héritières habitait l'Espagne"
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Le 29 janvier 1928, lettre d'Henriette à Suzanne
Rougier qui vient de se marier à son neveu Maurice
Rougier

Lettre d'Henriette à son neveu Maurice Rougier,
le 29 janvier 1944, évoquant les problèmes
de pénuries dues à la guerre et les prix
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